Résultats enquête mobilité : Calvados

La communauté urbaine de Caen la mer, avec le concours de l’État, de la région Normandie et du département du Calvados, a lancé à partir de février 2022 une enquête de mobilité certifiée CEREMA (EMC²), anciennement enquête ménages déplacements, à l’échelle du Calvados et dont la dernière édition datait de 2011. Cette enquête donne une photographie exhaustive de la mobilité quotidienne des habitants d’un territoire, connaissance indispensable pour évaluer les besoins de mobilité et élaborer les politiques de transports et d’aménagement à mener.
L’étape de collecte des données étant terminée, l’Aucame publie une série de Flash’ sur les principaux enseignements de cette enquête dont le présent numéro porte sur les déplacements des habitants du Département.

L’énergie solaire photovoltaïque représente plus de 30 % des projets d’EnR à grande échelle dans le monde (Rapport EIC)

La baisse du coût des matériaux solaires photovoltaïques, sa polyvalence et l’évolution mondiale vers une plus grande neutralité carbone ont contribué à la popularité croissante de l’énergie solaire en tant que source d’énergie renouvelable incontournable.

Plus de 30 % des projets d’énergie renouvelable à grande échelle dans le monde entre 2013 et 2023 étaient des projets solaires photovoltaïques (PV), selon un nouveau rapport de l’Energy Industries Council (EIC), la principale association commerciale de l’énergie au monde. Le rapport sur les perspectives solaires mondiales de l’EIC montre que la capacité photovoltaïque mondiale actuelle à l’échelle des services publics est d’environ 154 gigawatts. Le coût de l’énergie solaire est un moteur clé de l’investissement dans l’industrie, le coût actualisé de l’électricité des projets solaires photovoltaïques à grande échelle nouvellement opérationnels diminuant de 88 % entre 2010 et 2021 en moyenne mondiale, selon le rapport.

Energie solaire : la force de la polyvalence

Les données du rapport proviennent des bases de données de projets énergétiques mondiaux propriétaires EICDataStream et EICAssetMap de l’EIC.

La polyvalence du solaire photovoltaïque a également contribué à sa popularité, selon le rapport, car il peut être installé sur les toits, flottant ou monté au sol, améliorant ainsi la capacité du réseau avec stockage d’énergie. Une fois ses problèmes d’intermittence résolus grâce au stockage de l’énergie, le solaire photovoltaïque peut améliorer la capacité du réseau, en particulier dans les zones mal connectées. « L’énergie renouvelable est devenue un pilier essentiel de la transition mondiale vers un avenir plus durable », a déclaré Neil Golding, responsable de l’intelligence du marché d’EIC. « La croissance de la capacité solaire photovoltaïque témoigne de la demande croissante de solutions d’énergie propre et c’est certainement un élément clé des ambitions mondiales pour atteindre nos objectifs de zéro émission nette ».

Attention aux risques de dépendre des importations

“La Chine domine toujours la chaîne d’approvisionnement mondiale de l’énergie solaire photovoltaïque, laissant des régions comme l’Europe fortement dépendantes des importations chinoises à bas prix”, a déclaré Rebecca Groundwater, responsable des affaires extérieures d’EIC. « Mais la guerre de la Russie contre l’Ukraine, associée aux problèmes de travail forcé et aux perturbations logistiques pendant le Covid-19, a mis en évidence les risques de dépendre des importations. Aux États-Unis, la loi sur la réduction de l’inflation devrait donner un coup de pouce à la fabrication nationale. En conséquence, nous pourrions voir de réelles opportunités économiques et commerciales pour les premiers acteurs de la chaîne d’approvisionnement solaire à travers l’Europe et les Amériques ». Alors que certaines régions ont été plus lentes à adopter la technologie solaire photovoltaïque, des investissements majeurs sont canalisés vers l’industrie pour garantir que les objectifs en matière d’énergie renouvelable puissent être atteints. Selon EICDataStream, l’Amérique du Nord et l’Europe sont en tête du nombre de projets.

Un véritable élan solaire en Espagne

En matière d’implantations de centrales, l’administration Biden vise à atteindre 40% de la demande d’électricité avec l’énergie solaire d’ici 2035, et la loi sur la réduction de l’inflation prévoit des crédits d’impôt et des incitations à l’adoption des énergies renouvelables. L’Espagne est également un marché mondial de premier plan pour l’énergie solaire photovoltaïque, contribuant à l’objectif d’augmentation des énergies renouvelables de la Commission européenne de 45 % d’ici 2030, comme indiqué dans le plan REPowerEU. La région réagit à la crise énergétique à la suite de l’invasion continue de l’Ukraine par la Russie.

La région Asie -Pacifique en verve

La région Asie-Pacifique est à l’avant-garde en termes de capacité estimée, l’Inde ayant à elle seule plus de 120 GW de capacité solaire photovoltaïque prévue ou en développement. L’Inde a annoncé des plans pour 500 GW de capacité totale non fossile et des émissions nettes nulles d’ici 2070 lors de la COP26 en 2021. Parmi les autres pays de l’APAC parmi les dix premiers marchés mondiaux du solaire photovoltaïque, citons l’Australie, qui poursuit ses ambitions en matière d’hydrogène vert, et l’Indonésie, qui vise à développer le solaire photovoltaïque pour répondre à la demande croissante en électricité.

 

L’intégralité de l’article sur le site de Tecsol

Le Conseil constitutionnel donne son feu vert à la loi énergies renouvelables

Eoliennes au soleil couchant

Eoliennes, Crédit P. Sauvajon

La loi sur l’accélération des énergies renouvelables est sur le point d’être promulguée presque sans modification.

Dans une décision rendue ce jeudi, la juridiction a jugé que les dispositions de huit articles critiquées par le RN et LR étaient conformes à la Constitution. Cependant, elle a également censuré onze autres articles qui ne modifient pas significativement la portée du projet de loi, la plupart étant considérés comme des «cavaliers législatifs », c’est-à-dire des dispositions qui n’ont pas leur place dans le texte.

Il s’agit notamment de plusieurs articles qui demandaient :

  • la remise d’un rapport au Parlement sur des sujets tels que l’évolution des recettes issues de la fraction perçue en outre-mer sur les produits énergétiques ou sur la réglementation thermique de certains bâtiments.
  • l’interdiction pour les producteurs participant à des opérations d’autoconsommation collective d’en faire leur activité professionnelle ou commerciale principale.

Les élus critiquaient en particulier la reconnaissance de raisons impératives d’intérêt public majeur (RIIPM) pour certains projets, une mesure destinée à limiter certains contentieux et dénonçaient une « rupture d’égalité » entre les producteurs d’énergies renouvelables et les autres énergéticiens.

Le Conseil constitutionnel, quant à lui, estime que les dispositions de la loi « visent à favoriser la production d’énergies renouvelables et le développement des capacités de stockage d’énergie », et considère que le législateur a poursuivi « l’objectif de valeur constitutionnelle de protection de l’environnement ».

FABRIQUE DE LA VILLE – L’ADEME PRÉSENTE SON GUIDE : « FAIRE LA VILLE DENSE, DURABLE ET DÉSIRABLE »

L’atteinte de l’objectif de Zéro Artificialisation Nette (ZAN) à l’horizon 2050 adopté par la France via la loi Climat et Résilience de 2021 est clef pour assurer la préservation de la biodiversité, et plus largement pour répondre à l’urgence climatique, la lutte contre l’étalement urbain et l’appauvrissement des sols. Alors qu’en 2020 plus de 80% des Français résident au sein d’une zone urbanisée, les collectivités territoriales et les acteurs de l’aménagement sont invités à inventer de nouveaux modes de concevoir, de fabriquer, et de gérer nos territoires en conjuguant sobriété et qualité urbaine. Pour contribuer à la dynamique, l’ADEME présente son guide « Faire la ville Dense, Durable et Désirable », portant une approche inspirante et opérationnelle de l’urbanisme durable pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui et de demain.

 L’Objectif de Zéro Artificialisation Nette : réponse urgente à l’artificialisation croissante des sols de nos territoires

En France, environ 25 000 hectares sont consommés chaque année. De plus le phénomène d’artificialisation des sols est très hétérogène sur le territoire : par exemple 20% des communes sont responsables de plus de 80% de l’artificialisation et 5% des communes d’environ 40%. Par ailleurs, la relation entre l’évolution démographique et l’artificialisation des sols témoigne d’une certaine déconnexion: l’artificialisation augmente 4 fois plus que la population et ne faiblit pas en cas de décroissance démographique.

L’Objectif de Zéro Artificialisation Nette vise à réduire autant que possible l’étalement urbain en limitant les constructions sur des espaces naturels ou agricoles ou forestiers et en contenant l’urbanisation et en densifiant tout en laissant une plus grande place à la nature au sein des espaces urbains. Pour y parvenir,  les territoires doivent traduire localement une réduction de 50% du rythme de consommation d’ici 2031 des espaces naturels, agricoles et forestiers, par rapport à la période de référence2011 – 2021 et atteindre le ZAN en 2050.

Le concept de la ville « 3 D » se structure autour de la densité, la durabilité et la désirabilité.

La fabrique de la ville dense, durable et désirable permet de répondre à la fois aux enjeux climatiques et  aux évolutions des pratiques et aspirations des citoyens . Penser la ville « 3 D » vise à concilier densité des populations, activités et services, avec les enjeux de la transition écologique, tout en favorisant la santé et le bien-être. Ainsi ce modèle de ville 3D permet de répondre à la lutte contre l’étalement urbain et les travers que cela génère, tout en proposant  des espaces bâtis et de vie agréables et résilients. C’est ce modèle de développement que l’Ademe souhaite porter au travers ce guide, en sachant par ailleurs que la ville de 2050 est déjà là à 80%.

 Valoriser l’existant : la sobriété foncière pour limiter l’impact des politiques d’aménagement urbain

L’optimisation de la densité des espaces urbanisés constitue un des leviers fort d’atteinte du ZAN. Densifier en considérant les enjeux de préservation de la biodiversité et de la renaturation des espaces déjà artificialisés constitue aussi un objectif à part entière. Pour répondre à ce double enjeu, la sobriété foncière  et la renaturation des villes doivent aller de pair.

La sobriété foncière vise à renouveler la ville existante, en se questionnant sur les besoins et les ressources, en revitalisant les cœurs des petites et moyennes centralités, en recyclant les friches, en mobilisant les logements vacants et en révélant le potentiel préexistant. Il s’agit de moduler et d’adapter le rythme d’artificialisation en tenant compte des ressources, des besoins et des enjeux locaux, tels que les dynamiques démographiques et économiques.

Cette sobriété va de pair avec la qualité urbaine. La densité peut être optimisée, pour faciliter l’accessibilité aux services et aux activités, tout en améliorant le cadre de vie de nos concitoyens, notamment en renforçant la qualité et la présence des espaces verts et de la biodiversité. Il s’agit alors d’ouvrir le champ des possibles, de requestionner les besoins de construire, de renaturer les espaces déjà artificialisés, d’intensifier les usages et de favoriser des mobilités plus décarbonées. Cette transition est déjà à l’œuvre dans de nombreux territoires, comme en témoignent les multiples exemples présentés et développés dans ce guide qui se veulent une source d’inspiration pour d’autres acteurs souhaitant s’engager.

Pour télécharger le guide, c’est sur le site de l’ADEME

Définition des mesures « éviter, réduire, compenser » relatives au milieu marin

Le CGDD a publié en février 2023 un volet supplémentaire au Guide d’aide à la définition des mesures ERC. Cette déclinaison spécifique au milieu marin s’applique aux projets, plans et programmes en lien avec la mer ou le littoral.

Tout comme le guide général, ce volet donne des catégories de mesures ERc et des exemples de fiches. Les spécificités liées au milieu marin ressortent clairement et permettent de guider le pétitionnaire dans ses choix de mesures.

Télécharger ce guide – Format PDF – 80 pages – 1,5 Mo

Adaptation au changement climatique : un comité de pilotage ministériel chargé de préparer une nouvelle stratégie

changement climatiqueChristophe Béchu a installé ce 23 février un comité de pilotage ministériel sur l’adaptation au changement climatique. Ce comité, qui s’appuie sur un rapport de l’inspection générale de l’environnement et du développement durable rendu public ce même jour par le ministre de la Transition écologique, devra travailler sur des scénarios de référence qui feront l’objet d’une consultation publique au printemps et serviront de base à une nouvelle stratégie d’adaptation aux effets du changement climatique prévue pour la fin de l’année.

“2022 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée dans notre pays. Les incendies et les sécheresses qui en sont nés nous montrent que nous devons agir encore plus vite pour anticiper les risques du changement climatique qui grandissent. C’est pour cela que je veux que la France se dote d’une stratégie d’adaptation basée sur des scénarios de référence de réchauffement climatique pour la France, basé sur ceux du Giec, et y compris des scénarios plus pessimistes que ce que prévoit l’Accord de Paris, a déclaré Christophe Béchu, ce 23 février, en lançant un comité de pilotage ministériel sur le sujet. Loin d’être un signe de défaitisme, il s’agit de se préparer aux différents risques tout en poursuivant inlassablement, en parallèle, nos efforts pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et notre empreinte carbone.”

La nouvelle stratégie”permettra d’harmoniser l’ensemble des politiques publiques d’adaptation afin de prévenir les risques environnementaux, sociaux et économiques encourus dans chaque territoire”, souligne le ministère dans un communiqué. Le comité de pilotage ministériel sur l’adaptation au changement climatique qui associe les principaux services et opérateurs du ministère concernés (Ademe, Cerema, Météo France, IGN) est chargé de son élaboration, à partir de deux scénarios d’adaptation (+2°C et +4°C). L’objectif est de soumettre un document à consultation publique au printemps prochain pour que la trajectoire retenue soit prête en fin d’année, indique-t-on dans l’entourage de Christophe Béchu.

Comparaisons internationales

Ce travail va s’appuyer sur les conclusions d’un rapport de l’inspection générale de l’environnement et du développement durable (Igedd) que le ministre a rendu public ce jeudi. Cette mission d’inspection, commandée sous le précédent quinquennat par Barbara Pompili, alors ministre de la Transition écologique, avait pour objet d’analyser les politiques d’adaptation menées dans huit pays (Allemagne, Autriche, Espagne, Royaume-Uni, Pays-Bas, Suisse, Canada et Japon). Une quarantaine d’entretiens ont été conduits, avec les représentants des ministères et collectivités concernés dans les pays étudiés et en France, avec des organisations internationales telles que la Commission européenne ou l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) ainsi qu’avec des experts.

La mission portait plus précisément sur le contenu des dispositions législatives, les questions de gouvernance, notamment l’articulation entre le niveau national et les niveaux subnationaux, le contenu des plans nationaux d’adaptation et les différents éléments du cycle de leur mise à jour, notamment l’étude de risques, l’évaluation et les indicateurs. Elle a identifié des méthodes communes à la plupart des pays étudiés, ainsi que les bonnes pratiques par lesquelles certains d’entre eux se distinguent. “Dans tous les pays, y compris la France, l’objectif principal est la mobilisation des acteurs, notamment des collectivités territoriales, qui sont en première ligne, alors même que des efforts importants sont aussi attendus de leur part sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre”, souligne ainsi le rapport.

Besoin de coordination interministérielle

Les recommandations formulées par la mission s’inspirent des constats qu’elle a effectués, tout en tenant compte du contexte français. La mission recommande d’abord que la loi française définisse les grandes lignes du contenu du plan d’adaptation, qui devra désigner les responsables de la mise en œuvre des mesures. La loi devrait également préciser les différentes composantes du cycle de mise à jour, notamment l’étude de risques, l’évaluation et les indicateurs. Enfin, compte tenu de l’importance de l’enjeu, elle devrait mentionner la référence climatique à prendre en compte. En termes d’organisation au niveau national, la mission a constaté l’existence, dans la plupart des pays étudiés, d’une coordination interministérielle structurée et formalisée. Elle conseille donc de “renforcer le pilotage interministériel et de confier des responsabilités explicites, et déclinées dans le plan d’actions rendu public, aux ministères et agences publiques”. Le contenu du plan devrait en outre être étendu à l’étude de l’exposition des populations les plus vulnérables et des territoires à risques et devrait conduire à accélérer les politiques de protection de l’eau et de la biodiversité, ainsi que la prévention des risques naturels.

Plans sectoriels d’adaptation

Des plans sectoriels d’adaptation devraient être élaborés, dans le cadre de démarches lancées par le ministre concerné et le ministre de l’environnement, à l’image du Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique et des Assises de la forêt, estime également la mission. Le plan devrait aussi assurer la prise en compte les effets du réchauffement climatique dans les normes et référentiels techniques, notamment ceux des infrastructures et du bâtiment.

La mission recommande que l’étude de risques nationale soit développée parallèlement à l’élaboration du troisième plan national d’adaptation au changement climatique (Pnacc), “de façon à optimiser le calendrier”, et que l’évaluation de la mise en œuvre du Pnacc soit menée “de façon participative pour contribuer à la mobilisation des acteurs”. Il faudrait également établir selon elle “un jeu d’indicateurs équilibré, comprenant des indicateurs d’impact, reflétant les effets du changement climatique, et des indicateurs de résultats, illustrant les actions réalisées au titre du plan mais aussi leurs effets, lorsque cela est possible”.

Échelle locale

L’échelle de l’action en matière d’adaptation est, pour la grande majorité des sujets (aménagement, transports, eau, habitat…), l’échelle locale”, souligne-t-elle. C’est pourquoi elle juge “fondamental” que l’impulsion donnée par le cadre national de planification se traduise par des outils opérationnels mis à disposition des territoires. Elle a observé dans plusieurs pays, notamment fédéraux, l’existence d’une communauté de travail, parfois installée de longue date, entre l’État et les régions et préconise la mise en place de tels groupes de travail, sur les aspects techniques. Au niveau régional, elle recommande de confier aux préfets le soin de mettre en place un dispositif de dialogue, incluant tous les niveaux de collectivités, “en vue d’assurer la cohérence de l’action territoriale dans la réalisation des études de risques locales, du volet adaptation des plans climat-air-énergie territoriaux (PCAET) et des schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (Sraddet), ainsi que dans la mise en œuvre de ces plans”. Elle a aussi relevé que de nombreux États soutiennent les collectivités locales en mobilisant deux leviers : les incitations financières et l’appui méthodologique et technique. “Cet accompagnement porte notamment sur l’ingénierie nécessaire pour élaborer les études de risques et les plans d’actions, note-t-elle. En France, un tel soutien pourrait être apporté pour la réalisation des études de risques et l’élaboration du volet ‘adaptation’ des PCAET et Sraddet.”

En outre, le centre de ressources mis en place par l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (Onerc), Météo-France, l’Ademe et le Cerema devrait être développé, en renforçant la cohérence de l’action de ces établissements, pour mettre à disposition des acteurs des outils d’analyse des conséquences du changement climatique, à l’échelle locale, et d’aide à la décision dans l’élaboration des programmes d’action.

Source : site de la banque des territoires

Guide pour l’élaboration d’un site naturel de compensation

Le CGDD a publié un guide en février 2023 présentant les sites naturels de compensation (SNC) et la démarche pour obtenir l’agrément ministériel.

Ce dispositif permet une action de compensation anticipée et cohérente au niveau du territoire. On parle de compensation par l’offre, car le porteur de SNC réalise des actions de génie écologique dès réception de son agrément, puis vend des unités de compensation à des porteurs de projet.

Consulter la page des guides du ministère ou télécharger ce guide – Fichier PDF – 74 pages – 6,5 Mo

Consulter également le rapport sur la pertinence des SNC publié en 2020.

Source : DREAL NpdC

Evaluation environnementale : le dispositif de la “clause-filet” est désormais complet (Conseil d’Etat, 20 janvier 2023, n°464129)

Par une décision n°464129, du 20 janvier 2023, le Conseil d’Etat a considéré que le dispositif dit de la clause filet, résultant du décret n°2022-422 du 25 mars 2022, a pour effet de mettre fin aux illégalités constatées au sein de son importante décision du 15 avril 2021. Commentaire.

Pour rappel, par une décision du 15 avril 2021, constatant l’illégalité du cadre juridique du champ d’application de l’évaluation environnementale, le Conseil d’Etat avait enjoint au Premier ministre de réviser, dans un délai de 9 mois, le droit applicable à la nomenclature des projets soumis à évaluation environnementale. Il avait ordonné de prendre “les dispositions permettant qu’un projet susceptible d’avoir une incidence notable sur l’environnement ou la santé humaine pour d’autres caractéristiques que sa dimension, notamment sa localisation, puisse être soumis à une évaluation environnementale”.

Un projet, même en deçà des seuils de la nomenclature, peut, par son implantation, présenter une incidence notable pour l’environnement.

A la suite de cette décision, un décret n° 2022-422 du 25 mars 2022 relatif à l’évaluation environnementale des projets a été publié. Ce décret a mis en place le dispositif dit de la « clause filet », ainsi que ses modalités, en créant l’article R. 122-2-1 du code de l’environnement.

L’intégralité de l’analyse sur le site de notre confrère Arnaud Gossement

Orientations stratégiques pluriannuelles de l’inspection des installations classées

Privilégier les meilleurs bureaux d’études

Le ministère de la Transition écologique entend par ailleurs faire le tri entre le bon grain et l’ivraie en matière de bureaux d’études, en vue de faciliter l’instruction. « La situation constatée est encore trop hétérogène dans les dossiers remis », déplore-t-il. Aussi, prévoit-il de mettre en place un suivi national de la qualité des dossiers préparés par les bureaux d’études « sur la base d’un référentiel technique de qualité ». Les exploitants seront incités à recourir aux bureaux d’études les mieux notés et bénéficieront d’une instruction « plus fluide ». Un système de qualification ou de certification pourrait même voir le jour en ce qui concerne la qualité des évaluations environnementales. Sans attendre, le Parlement a prévu, via la loi sur l’accélération de énergies renouvelables (ENR), l’expérimentation d’un tel système pour les bureaux d’études intervenant sur l’étude d’impact ou l’étude de dangers d’un projet de production d’ENR.

Le document d’orientations stratégiques prévoit également d’améliorer la phase « amont » des projets avant le dépôt formel du dossier par l’exploitant. Ce qui était déjà l’un des objectifs lors de la mise en place de la procédure d’autorisation environnementale en 2017. Pour cela, le ministère demande à l’inspection d’associer l’ensemble des services administratifs concernés, l’Autorité environnementale, voire les collectivités pour les projets d’énergies renouvelables, « lorsque cela est pertinent ». Il en fixe les conditions : ne pas abaisser les exigences environnementales, ne pas aider le porteur de projet à monter son dossier mais « faciliter son appréhension des enjeux ». Dans un sens opposé à ce renforcement de la phase « amont », le Parlement vient toutefois de voter la suppression du certificat de projet. Ce dispositif, instauré avec l’autorisation environnementale, visait à donner au porteur de projet une vision claire du cadre juridique applicable.

L’optimisation des délais d’instruction est pourtant d’autant plus cruciale, aux yeux du ministère, que l’inspection des installations classées va aussi devoir instruire les dossiers de travaux miniers désormais soumis à autorisation environnementale à la suite de la réforme du code minier.

Améliorer l’information et la participation du public

En matière de participation du public par voie électronique, le ministère annonce que la synthèse des observations sera faite par un tiers de confiance, à l’instar du commissaire enquêteur pour l’enquête publique, en lieu et place du service instructeur. Il prévoit par ailleurs le lancement d’une réflexion sur l’opportunité de diffuser certaines réunions des commissions de suivi de site (CSS), « dès lors que des informations sensibles ne seraient pas évoquées ».

La diffusion des informations au public devrait effectivement être améliorée. Le ministère prévoit un réexamen de l’instruction de 2017 qui limite actuellement la diffusion des informations sensibles détenues par l’inspection des installations classées en raison des risques de malveillance. « Un réexamen de l’instruction ministérielle de 2018 sur les informations confidentielles transmises à l’Autorité environnementale sera également opéré », ajoute le document.

L’article original complet sur Actu Environnement

Télécharger la circulaire

Arrêté du 16 janvier 2023 modifiant l’arrêté du 12 janvier 2017 fixant le modèle du formulaire de la « demande d’examen au cas par cas » en application de l’article R. 122-3-1 du code de l’environnement

Nouveau CERFA pour la demande de cas par cas :

Est fixé le modèle de formulaire suivant :
La « demande d’examen au cas par cas », enregistrée sous le numéro CERFA 14734*04.
Ce formulaire contient également un bordereau des pièces à joindre.
La notice explicative est enregistrée sous le numéro 51656#05.
Le document intitulé « Informations nominatives relatives au maître d’ouvrage ou pétitionnaire » annexé au formulaire de demande d’examen au cas par cas numéro CERFA 14734*04 doit être joint à la demande. Ce document renseigné ne sera pas publié sur le site internet de l’autorité environnementale.

 

Le texte intégral sur le site de LégiFrance

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