Bérangère Abba, secrétaire d’État chargée de la biodiversité, a présenté ce 16 novembre à Lille le premier plan national d’actions pour une “gestion durable” des eaux pluviales couvrant la période 2022-2024. Ce plan prévoit de mieux intégrer cette gestion dans les politiques d’aménagement du territoire, de réduire l’impact des eaux pluviales sur la qualité de l’eau et d’en faire une ressource à mobiliser pour adapter les villes au changement climatique. Les collectivités seront accompagnées financièrement via les agences de l’eau et l’appel à manifestation d’intérêt “Démonstrateurs de la ville durable” de l’Ademe.
Le ministère de la Transition écologique ne cesse d’annoncer depuis plusieurs semaines le lancement de plans d’actions. Après ceux dans le domaine de l’énergie (éolien, solaire, énergies renouvelables citoyennes), place à l’eau avec le coup d’envoi à Lille ce 16 novembre, par la secrétaire d’État chargée de la biodiversité, du premier plan national d’actions pour “une gestion durable” des eaux pluviales. Destiné à structurer la politique publique conduite en la matière, ce plan a été élaboré en partenariat avec le ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales et en concertation avec les parties prenantes (associations d’élus, fédérations d’entreprises privées et acteurs opérationnels…), indique le ministère dans un communiqué. Ses propositions s’appuient aussi sur les recommandations formulées par le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) dans un rapport publié en avril 2018 et sur les conclusions des Assises de l’eau menées en 2018 et 2019.
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