Il n’y aura pas d’interdiction globale mais une étude au cas par cas des projets de parcs éoliens qui pourraient entrer en conflit avec des zones d’entraînement de l’armée ou des radars militaires, rapporte l’AFP ce mardi 16 septembre.
“Le ministre de la Défense s’est personnellement engagé à ce qu’il n’y ait pas d’interdiction globale mais une évaluation projet par projet, domaine par domaine et lieu par lieu”, a déclaré Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, à l’agence de presse.
Aspects réglementaire et technique réglés cette année ?
De 3.000 à 4.000 mégawatts (MW) de projets en développement pourraient être pénalisés en cas de durcissement des règles, prévient le Syndicat des énergies renouvelables (SER).
Les deux ministères ont entamé des discussions cet été au sujet d’un éventuel durcissement des règles d’installation d’éoliennes à proximité des radars et des zones d’entraînement pour les vols à basse altitude, notamment d’hélicoptères. Actuellement, le ministère de la Défense, ou Meteo France qui dispose de plusieurs radars sur le territoire, rend un avis pour les projets de parcs éoliens situés dans une zone de 30 km autour d’un radar.
“Un directeur de la circulation aérienne militaire a été mandaté cette année pour traiter le sujet sur ses aspects techniques et réglementaires en lien avec le ministère de l’Ecologie”, a précisé le ministère de la Défense.
Philippe Collet
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via : Eoliennes et radars : l’armée envisagerait une étude au cas par cas.