Un rapport vient d’être publié sur les potentialités de développement de parcs éoliens en zone Natura 2000
Rédigé en anglais, vous pouvez le télécharger ici.
Les parcs éoliens bien conçus ne sont pas une menace pour la biodiversité. Malheureusement, quelquefois, certains projets ou éoliennes peuvent provoquer des dommages envers la nature patrimoniale ou “ordinaire”.
Les études montrent que plusieurs espèces d’oiseaux, de chauves-souris ou d’animaux marins sont particulièrement vulnérables. Le type et l’importance de l’impact dépendent d’un grand nombre de facteurs, tels que l’emplacement, et le type d’espèces présentes sur le site.
Les études de suivi réalisées sont une source irremplaçable d’information pour l’évaluation des impacts potentiels. Développeurs, évaluateurs, scientifiques et ONG ont chacun leur rôle-clef dans la construction d’une base de connaissance sur les interactions parcs éoliens-nature.
Les retours sont importants, non seulement pour les scientifiques, mais aussi pour la branche éolienne : de meilleurs bases scientifiques permettent une meilleure conception et une prise de décision plus sûre et plus rapide.
La Commission insiste sur la nécessité d’une “programmation stratégique du développement de l’énergie éolienne sur une large zone géographique”, “moyens […] efficaces de réduire au minimum les effets des éoliennes sur la nature et les espèces sauvages”.
Les lignes directrices définies dans ce rapport insistent sur l’importance d’une “évaluation appropriée et de qualité des nouveaux projets de développement”. On y trouve les “bonnes pratiques” permettant de développer l’énergie éolienne sans endommager les zones naturelles sensibles telles que Natura 2000.